Poursuivant ses activités d’analyse et de suivi des politiques publiques, le Centre Heya pour la femme leader a accueilli samedi 10 septembre 2016 une nouvelle table ronde durant laquelle les participants ont discuté des points suivants:
- les difficultés de financement des projets rencontrés par les jeunes diplômés,
- le désintéressement des jeunes à participer à la vie publique.
Les participantes ont soulevé les difficultés liés au financement des projets par les jeunes diplômés malgré l’annulation de l’autofinancement et l’existence d’importantes mesures mises en place par l’Agence de promotion de l’industrie (API), l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII), la formation CEFE (Création d’Entreprises et Formation d’Entrepreneurs) prévue par par le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi, et beaucoup d’autres instruments d’incitation à la création de projets. Elles ont également relevé la dispersion de ces mécanismes et le manque de vulgarisation de ses instruments auprès des jeunes malgré les multiples formations organisées surtout par la société civile.
D’autre part, les discussions ont porté sur la désintéressement accru des jeunes à participer à la vie publique et surtout à la vie politique et qui est lié particulièrement à la non-intégration des jeunes dans les organes de décision au niveau des partis politiques, à la corruption qui règne au niveau des institutions de l’Etat, et aux insuffisances du système éducatif qui ne permet pas la formation de jeunes leaders capables d’apporter le changement nécessaire…
Au terme de cette réunion, les participantes ont décidé, d’une part, de travailler sur la question de vulgarisation des mesures d’incitation à la création de projets auprès des jeunes en utilisant surtout les réseaux sociaux, et d’autre part d’élaborer des recommandations destinés à remédier aux carences du système éducatif et de la législation en vigueur surtout celle relative aux partis politiques.