L’atelier a réuni des représentants des administrateurs publiques, les représentants des associations locales, des experts, des activistes locaux et les jeunes cartographes, afin de développer un plan d’action collaboratif qui énumère les activités de résilience à exécuter en partenariat par ces différents participants
L’atelier CSAP est animé en utilisant une méthodologie systémique connue sous le nom Whole System in the Room (WSR). Cette méthodologie systémique permet d’impliquer tous les intervenants d’un système social lié à une question ou un thème dans un processus de changement qu’ils s’approprient et façonnent. L’atelier constitue un forum où les représentants de divers groupes travaillent ensemble pour :
- Développer une vision commune de la question,
- Analyser la réalité actuelle et décider ce qui doit être changé,
- Générer des idées sur comment et quoi changer,
- S’engager à mettre en œuvre des plans d’actions à court terme (trois mois) et à long terme (trois ans) pour réaliser la vision commune.
Pourquoi cette méthodologie ?
- Les gens soutiendront ce qu’ils aident à créer. Lorsque les gens sont impliqués dans le processus décisionnel, il se réalise plus rapidement et avec moins de résistance,
- Les ateliers du type CSAP ont accès aux personnes qui disposent des informations nécessaires pour enrichir le processus de changement.
Comment diffère l’atelier CSAP de la Réunion participative typique ?
Les principes du CSAP ouvrent la voie à un autre type d’atelier :
- L’ensemble du système participe – un échantillon représentatif du plus grand nombre possible de parties intéressées. Nous incluons des personnes ayant autorité, ressources, expertise, information et besoins. Cela signifie plus de diversité et moins de hiérarchie que ce qui est habituel dans une réunion de travail, et une chance pour chaque personne d’être entendue et d’apprendre d’autres façons d’examiner la tâche à accomplir.
- Les scénarios futurs – les participants sont placés dans une perspective historique et globale. Cela signifie penser à la « vue d’ensemble » avant d’agir localement. Cette fonctionnalité améliore la compréhension partagée et favorise un plus grand engagement pour agir.
- Les gens gèrent eux-mêmes leur travail et utilisent le dialogue comme principal outil.
- Le terrain commun est le cadre de référence plutôt que la « gestion des conflits ».
- Les participants sont invités à être responsables de leurs points de vue, engagements et plans d’action.
Durant cet atelier, nous sommes arrivés à attirer l’attention des participants sur les problèmes dont souffre la communauté en général et les jeunes en particulier, leurs responsabilités et ce que chacun peut apporter pour sa communautés.
Un plan d’action énumérant les projets et activités a été élaboré et il vise essentiellement à renforcer l’intégration des jeunes dans la vie publique en se concentrant sur trois axes:
- renforcer la participation des jeunes dans la vie associative,
- renforcer la participation des jeunes dans la vie politique,
- renforcer les capacités des jeunes pour intégrer le marché du travail.
Cette problématique a été dégagée par les jeunes cartographes suite aux enquêtes qu’ils ont conduit sur le terrain a Douer Hicher et l’analyse qu’ils ont fait eux-mêmes. L’analyse est disponible via ce lien Résultats de la cartographie communautaire de Douar Hicher.